Les journalistes mauritaniens réunis en conclave ont rejeté à l’unanimité un projet de loi relatif à la profession du journaliste.
Ce projet rétrograde la profession selon la majorité écrasante des intervenants. Et ramène à des époques antérieures qui ont été marquées par une oppression et une discrimination.
Le rejet de ce projet par les journalistes est intervenu, lors de la journée consultative organisée jeudi dans les locaux de l’Académie diplomatique de la capitale, Nouakchott, sur invitation du ministère de la Culture tutelle en charge de la communication.
Les journalistes ont unanimement dénoncé une tentative de la tutelle de faire approuver un projet de loi qui concède à la HAPA des pouvoirs qui contreviennent à plusieurs lois nationales déjà votées.
Tous les professionnels invités à prendre part à la discussion sur le projet, particulièrement les doyens de la profession et les anciens directeurs des médias officiels, ont relevé une contradiction flagrante dans plusieurs articles du projet de loi, affirmant même qu’il ne s’agit pas d’un projet juridique, mais plutôt d’un texte élaboré dont l’objectif principal est d’éliminer les journalistes indépendants crédibles qui refusent de se soumettre à la censure et au contrôle.
Pour le président du Syndicat des éditeurs de la presse mauritanienne et directeur du journal et site Points Chauds Mr Moulaye Najim Moulaye Zeine: “Ce projet en plus de son caractère sécuritaire qui est de nature à entraver le travail des journalistes ne mentionne pas un seul article qui garantit le droit à l’accès l’information et la protection des sources du journaliste. Ce qui prouve la mauvaise foi des instigateurs qui sont derrière cette tentative de crime contre la profession plurielle.
A l’unanimité les journalistes ont demandé aux rapporteurs de la séance de transmettre de façon fidèle aux autorités, leur rejet unanime de ce projet controversé. Ont exigé que les amendements qu’ils proposent soient apportés au projet de loi en commission composée aussi bien de journalistes et les représentants des corporations que de spécialistes en la matière et d’inviter l’ensemble de la corporation pour en débattre une deuxième fois, pour éviter que la loi proposée ne soit pas adoptée au motif que le projet de loi avait été approuvé ; qui mettrait les journalistes devant un fait accompli ce qu’ils veulent éviter justement.
pointschauds
Ce projet rétrograde la profession selon la majorité écrasante des intervenants. Et ramène à des époques antérieures qui ont été marquées par une oppression et une discrimination.
Le rejet de ce projet par les journalistes est intervenu, lors de la journée consultative organisée jeudi dans les locaux de l’Académie diplomatique de la capitale, Nouakchott, sur invitation du ministère de la Culture tutelle en charge de la communication.
Les journalistes ont unanimement dénoncé une tentative de la tutelle de faire approuver un projet de loi qui concède à la HAPA des pouvoirs qui contreviennent à plusieurs lois nationales déjà votées.
Tous les professionnels invités à prendre part à la discussion sur le projet, particulièrement les doyens de la profession et les anciens directeurs des médias officiels, ont relevé une contradiction flagrante dans plusieurs articles du projet de loi, affirmant même qu’il ne s’agit pas d’un projet juridique, mais plutôt d’un texte élaboré dont l’objectif principal est d’éliminer les journalistes indépendants crédibles qui refusent de se soumettre à la censure et au contrôle.
Pour le président du Syndicat des éditeurs de la presse mauritanienne et directeur du journal et site Points Chauds Mr Moulaye Najim Moulaye Zeine: “Ce projet en plus de son caractère sécuritaire qui est de nature à entraver le travail des journalistes ne mentionne pas un seul article qui garantit le droit à l’accès l’information et la protection des sources du journaliste. Ce qui prouve la mauvaise foi des instigateurs qui sont derrière cette tentative de crime contre la profession plurielle.
A l’unanimité les journalistes ont demandé aux rapporteurs de la séance de transmettre de façon fidèle aux autorités, leur rejet unanime de ce projet controversé. Ont exigé que les amendements qu’ils proposent soient apportés au projet de loi en commission composée aussi bien de journalistes et les représentants des corporations que de spécialistes en la matière et d’inviter l’ensemble de la corporation pour en débattre une deuxième fois, pour éviter que la loi proposée ne soit pas adoptée au motif que le projet de loi avait été approuvé ; qui mettrait les journalistes devant un fait accompli ce qu’ils veulent éviter justement.
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